Mettre en mots votre activité : un travail d'écoute plus qu'une affaire de style

Mon métier, c'est de raconter les gens pour faire ressortir l'essence de leurs vies, de leurs projets, de leur parcours. La couleur, toute particulière, de leur univers.

Lorsque je livre mes textes à mes clients, il y a toujours ce moment un peu suspendu : comment vont-ils accueillir mes textes ? Parler à travers les mots d'un autre n'est pas commun. Cela demande de prendre soin de bâtir quelques bases dans la relation.

La confiance, d'abord. Comment se tisse-t-elle avec mes clients ? Bien sûr, je peux évoquer les accompagnements passés, les témoignages, mais une part irréductible de ce jugement revient à l'intuition. On fait confiance ou non, dès le premier échange. C'est bien pour cela, qu'il faut parler de vive voix. Si je devais quand même retenir quelques essentiels pour entretenir cette confiance, je choisirais : la fiabilité, la transparence, la capacité à sécuriser le cheminement de mes clients.

Fiabilité : faire ce que l'on dit

Dans un monde où l'on ignore aisément, où les tendances durent 48h tout au plus, la fiabilité est essentielle. Surtout lorsque l'on a en charge cette chose extrêmement précieuse pour les gens face à nous : leur voix, leur récit, leur image personnelle.

Transparence : dire ce que l'on fait

Je ne m'enrubanne pas dans des méthodes miracle ou des savoirs sorciers. J'explique à mes clients le pourquoi des différentes étapes d'accompagnement. Je précise parfois le but d'une de mes questions, ce qu'elle cherche à éclairer. Le travail est ouvert, l'écriture commune et pour arriver à un résultat d'équipe qui sonne juste, il faut communiquer.

Sécuriser, c'est cela, mais c'est aussi avoir le flair assez pointu pour sentir quel sujet ouvrir et à quel moment. Savoir s'arrêter où il faut et d'autres fois souligner les angles morts pour éviter les oublis, les erreurs. Lorsque l'on crée un site internet, la sécurisation de cette gestion de projet, avec le client et tous les intervenants extérieurs, est cruciale.

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Le second pilier, c'est la sincérité. Ou dit autrement, la vulnérabilité. Annoncé ainsi, cela peut faire peur. La vulnérabilité expose. Aux autres, à soi. Au regard crû, aux jugements. Mais sans elle, nous ne pouvons rien écrire de personnel. Qui vibre et sonnera juste pour vos futurs lecteurs. Et puis, il sera toujours temps, avant de publier, de décider de retirer ce qui est inconfortable ou de reformuler une phrase qui sonnait mieux à l'oral.

Ce lien sensible se tisse doucement. Par de premiers échanges, d'abord, où j'explore votre univers, sans même encore chercher à vous écrire. Curieux, j'avance, lanterne à la main, à la rencontre de votre métier, de votre histoire, de votre personnalité. En poussant les portes : celle des souvenirs qui vous ont fait sentir fier de votre savoir-faire, celle des valeurs que vous ne lâcheriez pour rien au monde, celle des gens qui vous ont mené là.

Révéler tout cela, c'est un peu frotter la lampe merveilleuse des contes persans.

Et pas-à-pas, j'en viens à me trouver assez proche de vous, pour vous écrire fidèlement.

L'autre jour, j'ai présenté un site que j'ai écrit pour un client, à une amie. Elle m'a dit qu'elle ne reconnaissait pas ma plume. Et c'est tant mieux. Ce n'est pas mon style qui doit ressortir, mais la singularité de ceux à qui je prête ma plume, pour recréer en ligne une tranche de l'expérience réelle. De ce à quoi ressemble de travailler avec eux.

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Le cœur du réacteur, je vous le livre : c'est l'écoute. L'écoute des mots, comme de l'invisible, pour saisir ce qui compte. Pour capter un geste, un regard, une façon unique d'habiter un métier, un projet.

Voilà ce que je vous offre en tant que rédacteur : une oreille, autant qu'une plume.

Si vous avez besoin d'un grand espace, pour vous exprimer librement, pour me partager vos envies concernant un site ou un portrait, les créneaux de réservation sont ouverts.

Au plaisir de vous rencontrer.

Jeremy Dabadie